libraires contre Amazon : que veut le consommateur ?

Les consommateurs, appelé lecteurs, désertent les librairies qui vendent plus cher qu’Amazon.

Oui :

Pourquoi aller en librairie pour acheter un livre numérique ?  Dans ces années de crise Les revenus de l’édition numérique sont en hausse de +7,2% de 52,9 à 56,8 millions d’euros (chiffres 2011).

Pourquoi attendre une semaine que le libraire reçoive (ou pas) la référence commandée qu’il n’avait pas en stock, et devoir revenir ?

Pourquoi se déplacer quant on peut de chez soi accéder  à de multiples références, dont certaines sont épuisées, en connaître le prix, la disponibilité, les avis laissés par d’autres consommateurs ?

Non :

Toucher un livre, le feuilleter. lire quelques lignes ou quelques pages, choisir ces lignes et ces pages. Qualité du papier, des formes et des couleurs : 3D garantie

Evoluer entre les rayons, découvrir de nouveaux titres ou  collections. Repartir avec des livres dont on ne soupçonnait pas l’existence, Ne pas acheter le livre prévu qui s’avère décevant.

Sortir de chez soi, s’enivrer des odeurs d’encre et de papier. Prêter ou offrir un objet et bien plus qu’un objet : le monde qu’il contient. Oublier le livre sur un banc et faire circuler ce monde.

54% des Français ont acheté des livres en 2012 ; 2.5% sous format numérique . Seuls  17% des achats de livres se font par internet. 42% des livres sont vendus en grande surface et seulement 23% en librairie.

« Le lien social plutôt que l'évasion fiscale »: c'est le slogan lancé au dernier Salon du livre  par le réseau organisé autour du site lalibrairie.com, fort de 800 librairies indépendantes dans plus de 600 communes, afin de défendre le métier de libraire face aux géants du web comme Amazon.

 Est-ce leur principal concurrent ? Et si les libraires s'interrogeaient sur le parcours client du lecteur ?

Taggé , , , .Lien pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *