Un évènement majeur est apparu ces dernières années dans les entreprises : LE changement, au singulier.
C’est un phénomène si nouveau que l’on croit sortir d’un état stable de toute éternité et pour toute l’éternité. Quelle est l’entreprise qui n’a jamais débuté, ne s’est jamais développée, n’a jamais disparu. Combien d’entreprises des années 50 existent encore aujourd’hui : la Belle Jardinière, Manufrance, Geugeot, ….?
D'autres traversent les âges. 
et celle-ci que vous connaissez certainement. 
Si, si, vérifiez. Emblèmes de pérennité, n’ont-elles jamais connu de changement ? Emergence d’un besoin ? Fin de vie d’un produit ? Nouveaux modes de commercialisation ? Nouveaux modes de production ?
C’est un phénomène si exceptionnel qu’il nécessite des formations ou des séminaires, que je propose par ailleurs ( !), pour conduire LE changement, d’autres pour subir LE changement. Très peu de formations ou de séminaires pour CHOISIR le changement.
On y parle de deuil, d’acceptation. Comme si LE changement était toujours une mauvaise nouvelle, ne pouvait être désiré, s’avérer nécessaire.
C’est un phénomène si inéluctable que chacun doit s’y plier. Pourquoi certains s’obstinent-ils à le refuser ? Après la pluie vient le beau temps disait ma grand-mère ; après l’été vient l’hiver, on vieillit, on se salit, on grandit, on est malade et on guérit, on entre à l’école, on commence à travailler, on perd son boulot et on en retrouve. On ne copie plus à la main, on ne tape plus à la machine, on a le monde à un clic de souris. Autant de changements agréables ou désagréables.
Parlons de conduire un projet qui peine à faire l’unanimité parmi ceux qui sont chargés de le mettre en place. Parlons de l’aspect humain des projets, des modifications d’organisation dans les entreprises et organismes, de l’adoption d’un nouveau logiciel. Parlons de volonté de certains à imposer à tous ! sans perdre de vue que LE changement sera suivi de bien d’autres à peine celui-là abouti.