au secours, ils n’achètent pas : 12 freins à la consommation (suite)

C’est la crise : le pouvoir d’achat recule. Pourtant  1 Français sur 5 déclare avoir les moyens de consommer (bonne nouvelle) mais ne pas avoir envie de consommer (mauvaise nouvelle). Pourquoi ? Voici les 6 freins suivants.

7 Utilisent sans posséder ?

Pourquoi s’encombrer alors que la moyenne des foyers considère qu’elle possède environ 45 objets dont elle n’a pas usage et qui représentent une valeur de 1230€. achats inutiliésJe préfère emprunter. Succès de la consommation collaborative !

8  Tournés décroissance et recyclage ?

Si j’en ai assez de mon manteau, j’en change les boutons plutôt que d’en acheter un autre, je construis des jeux d’enfant avec des piquets et des tubes récupérés. Je suis obnubilée par mon empreinte écologique et renonce à changer mon portable tant qu’il fonctionne. Et même Ikéa se lance dans la seconde vie de ses meubles

9 Pas de boutique à proximité ?

Quand je vais à Nantes, Lyon ou Lille, je me laisse tenter par les vitrines des boutiques et reviens toujours avec un achat imprévu dont je n’ai nul besoin. Dans ma petite ville, ces boutiques n’existent pas, le choix est limité et ne convient pas à mes goûts de bobo : pas d’achat coup de cœur : je dépense peu. Le marketing de distribution a sans doute oublié que plus de 50% des Français vivent en dehors des grandes agglomérations avec un pouvoir d’achat équivalent et plus de temps.

 10 Trop sollicités ?

mails publicitaires

J’ai fait l’erreur de laisser mon adresse mail à l’occasion d’un achat en ligne. Je suis submergée par 30 à 40 mails tous les jours. La radio, la télévision, les magazines que je ne fais que parcourir, les panneaux sur la route et dans les villes m’inondent de publicités. Je mets les mails à la corbeille : pas question d’acheter un bouquin par heure ou des cartes de visite tous les jours. Un nouveau modèle plus performant et moins cher apparait tous les jours, une nouvelle promotion : je ferai mieux d’attendre pour changer mon micro et ….je n’achète pas.

11 Méprisés par les marques ?:

« Pour le reste, ils veulent des produits ou services qui fonctionnent bien, plutôt jolis et/ou ayant bon goût et qui ont un prix acceptable de la part d'entreprises qui ne les traitent pas trop mal. Mais si vous pouvez les aider, ils seront preneurs. souligne Babette Leforestier de TNS Sofres

A grand renfort de solutions technologiquement séduisantes, les marques multiplient les centres de relation client. Leur but : les fidéliser ; leur résultat : comment s'organiser pour que jamais un client ne puisse avoir un contact humain avec son… fournisseur.

acceuils automatisés

Dans ce cas, comment s’étonner que le client ne se précipite pas sur l’eau à 0 % ou hésite à souscrire une option sur son mobile qu’il aura toutes les peines du monde à résilier ?

12 Ne savaient pas que cela existait ?

La fréquentation de quelques retraités qui ont plus de temps et moins d’argent que lorsqu’ils travaillaient m’apprend toutes les bonnes occasions que je n’ai pas su trouver : billets d’avion, matériel de sport, ouverture de boutique, lancement d’un créateur, …. La qualité de ce qu’ils ont trouvé est au rendez-vous et le prix compétitif : ils ont un meilleur produit que moi payé souvent moins cher. Il en est de même pour les dépenses courantes. Produits réservés à quelques privilégiés ? Pas si sûr lorsque j’entends les entreprises chercher comment trouver des clients.

13 Quel serait-il à votre avis ?

 

 

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